collage de Andrée
Si, oui, yes, ya, OK, da,
C’est le lot universel du féminin.
Depuis l’origine des temps
L’obligation d’accepter s’est imposée à la femme.
What for ?
Pour établir le pouvoir de l’homme,
Pour lui permettre de frimer
Et prendre la première place dans l’actualité.
Refuser l’omnipotence du masculin
Peut conduire au « virgin suicide »,
Mais pourtant, mes sœurs, il faut oser crier pour s’imposer
Et garder l’estime de soi.
Derrière le roi, il y a le mannequin :
Un croc en jambe et il s’écroule,
Ses certitudes mises à mal.
Alors, dites,
No, non, niet, nein, comme vous voulez,
Mais dites-le !
Andrée
4ème de couverture
Dans l’œuvre de Paul Sanva, »Si », restera la marque de son deuil.
Le long de son récit, vous découvrirez le tourment de l’auteur. Voulait-il, en sa personne, représenter ces hommes que rien ne semble affecter? La violence de sa mise en scène parodie le suicide de toutes ses idées machistes, qu’il croyait encore vierges. Le noir et le rouge sont omniprésents dans le scénario. Mais que préfigurent ces couleurs?
D.D’O